Infiltrométrie

POUR LES PROFESSIONNELS ET LES PARTICULIERS

Le test d’infiltrométrie permet de quantifier l’air entrant dans un bâtiment et d’en situer l’origine.
Ce test nous permet donc de connaître la quantité d’air parasite non contrôlée qui s’infiltre dans l’habitat (hors VMC), au travers de différents défauts de conception ou construction, et de les localiser.
L’objectif principal est de réduire de manière significative les déperditions par renouvellement d’air non contrôlé et améliorer le confort acoustique et thermique du bâtiment.
La mesure s’effectue à l’aide d’un ventilateur à débit variable, couplé à un ensemble de capteurs de pressions et de débits, ainsi qu’un PC et un logiciel qui pilote le test et enregistre l’ensemble des résultats.
L’équipement porte souple et ventilateur se positionne en lieu et place d’une porte ou d’une fenêtre, grâce à un châssis réglable en largeur et en hauteur.
L’opération peut se faire en pressurisation, en dépressurisation, ou alors dans les deux méthodes.
La recherche de fuite peut se faire par caméra thermique, par anémomètre, ou par l’utilisation de fumée artificielle.
Le débit de fuite s’exprime en m3/h/m2, appelé Q4Pa-surf (le label BBC-Effinergie fixe celui-ci à 0.6m3/h/m2 en maison individuelle).
Les surfaces entrant dans le calcul sont, les surfaces déperditives (AtBat selon RT2005) diminuées de la surface du plancher bas.
Le conditionnement du bâtiment pour les mesures consiste à vérifier la fermeture de tous les ouvrants donnant sur l’extérieur, de laisser les portes intérieures ouvertes (sauf le WC), et de couper les systèmes de chauffage (bois, gaz, charbon, etc) pour éviter tout incident.



Une généralisation du test de la «porte soufflante» pour vérifier l’étanchéité à l’air

Extrait de la proposition du Grenelle Environnement 2012

La réalisation d’une bonne étanchéité à l’air est primordiale pour garantir la performance énergétique effective des bâtiments.
Dans la Réglementation Thermique « Grenelle Environnement 2012 », il sera donc demandé au maître d’ouvrage des performances élevées, et la réalisation de tests permettant de garantir la bonne étanchéité à l’air du bâtiment réalisé.
En particulier, le test dit « de la porte soufflante » sera généralisé.
Ce test, qui consiste à mettre sous pression le bâtiment grâce à une soufflerie installée sur la porte d’entrée, permet de déceler les éventuels défauts d’étanchéité de l’enveloppe, généralement localisés au niveau des menuiseries extérieures, et plus particulièrement au niveau de la liaison entre le mur et le dormant de la fenêtre .

Dans le secteur de la maison individuelle, deux cas se présentent :
- si le maître d’ouvrage a mis en oeuvre une démarche qualité agrée par l’administration, il doit réaliser le test de la porte soufflante sur un échantillon représentatif de ses constructions, en plus des vérifications qu’il doit réaliser lors des différentes étapes de la construction ;
- si le maître d’ouvrage n’a pas mis en oeuvre une telle démarche qualité, il est tenu de réaliser le test de la porte soufflante pour chacune des maisons individuelles construites.
Dans le secteur du logement collectif, le test de la porte soufflante systématique sera obligatoire jusqu’en 2015, le temps que les maîtres d’ouvrage préparent leur démarche qualité. A partir de cette date, la mise en oeuvre d’une démarche qualité agrée par l’administration leur permettra de réaliser le test sur un échantillon représentatif de leurs constructions.
Diagthermelec dispose de l’équipement et de la formation nécessaire à réaliser les mesures de Perméabilité à l’air des Bâtiments selon NF EN 13829 et le guide d’application GA P50-784. Nous sommes qualifiés Qualibat 8711, Opérateur autorisé à réaliser des mesures de perméabilité à l’air sur des bâtiments BBC Effinergie, sous la responsabilité du Ministère de l’Ecologie, du Développement durable, des Transports et du Logement.
N’hésitez pas à nous consulter.



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